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Visite guidée (français/anglais).

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La salle se situe dans une dépendance du château et non à l'intérieur de celui-ci.)

La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite.

 

La salle d'exposition

La salle d’exposition de souvenirs du Château de Couterne retrace, à travers plus de 250 objets historiques ou d’usage courant, l’histoire de la demeure et de la région. 

En raison du rôle joué par ses habitants, l’accent a été mis sur la Renaissance, les conflits religieux entre Catholiques et Protestants, la Révolution, la Chouannerie et la vie au XIXèmesiècle. D’authentiques robes et costumes conservés depuis 250 ans donnent une idée du raffinement au XVIIIème siècle.

  • À travers 450 ans d'Histoire 

 

En 1542, Jehan de Frotté acheta la terre de Couterne et édifia un « hébergement » sur les fondations d’un château fort. Il était chancelier de Marguerite de Navarre (sœur de François Ier, grand-mère d’Henri IV) qui avait été duchesse d’Alençon par son premier mariage. En cette ville elle recevait une cour d’écrivains et « d’hommes de savoir » conquis par les découvertes de la Renaissance. Jehan de Frotté participait et tenait les finances de la Reine.

L’émergence des idées nouvelles conduisit à des débats théologiques et à la naissance du Protestantisme au quel se rallièrent, jusqu’à la Révolution, les descendants de Jehan de Frotté. Des bibles diversement éditées par les Catholiques et les Protestants étaient au centre des croyances. Après les guerres de religions et la réconciliation sous Henri IV vint, sous Louis XIV, la persécution des Huguenots (Protestants) suite à la Révocation de l’Édit de Nantes en 1685.

Au XVIIIème siècle vint l’apaisement. Les Seigneurs de Couterne en profitèrent pour agrandir leur demeure. Ils bénéficièrent d’une existence fastueuse qu’évoquent les robes et costumes conservés 250 ans dans des malles. Mais vint la Révolution avec les pillages du Château et l’abandon des droits seigneuriaux.

Les excès conduisant à d’autres excès, une partie des habitants des campagnes de  l’Ouest de la France se révolta contre la destruction du culte, la levée en masse, l’arrogance des acquéreurs de biens nationaux : ce furent les guerres de Vendée et la Chouannerie. Un membre de la famille, Louis de Frotté, organisa la Chouannerie dans le bocage normand.

 Sous Napoléon, le mouvement chouan s’estompa, mais, après Waterloo, la royauté devenue constitutionnelle revint jusqu’en 1830. Cependant, tout au long du XIXème siècle, les « légitimistes » fidèles aux Bourbons espérèrent leur retour dans la personne du Comte de Chambord (petit-fils de Charles X), jusqu’en 1875 où la République fut définitivement votée au parlement par une voix de majorité.

 

  • Six vitrines

  • La Renaissance

  • Bibles Protestantes et Catholiques

  • Protestantisme

  • La Révolution

  • Louis de Frotté

  • La Chouannerie normande

+ Les robes du XVIIIème siècle

 

  • Des robes authentiques du XVIIIème siècle

 

Ces vêtements sont dans un état de conservation qui étonne les spécialistes. Trois sont classées. Les robes et costumes ont été conservés 250 ans dans des malles. Il y a des robes chatoyantes du milieu du XVIIIème siècle. On peut y voir le pli Watteau. Les autres robes ainsi que l’habit d’enfant datent de quelques années avant la Révolution. On peut voir aussi des minuscules chaussons dans lesquels ne pouvaient entrer que des pieds très petits. Sur le mur est exposé un très beau dessus de lit et une chasuble de l’époque complète ce « Saint des Saints » de la salle d’exposition.

  • Louis de Frotté et la Chouannerie normande

 

À Couterne, la Chouannerie tient une plus grande place que celle qu’elle a réellement occupée dans l’Histoire de France. La raison en est que le créateur et le chef de la Chouannerie normande fut Louis de Frotté. Une vitrine lui est entièrement consacrée. Louis de Frotté est né en 1766 à Alençon et est mort en 1800 à Verneuil-sur-Avre, fusillé avec ses compagnons d’armes alors qu’il possédait un sauf-conduit. Aujourd’hui, un cénotaphe à sa mémoire subsiste dans l’église Sainte-Madeleine à Verneuil-sur-Avre ainsi qu’un monument élevé en 1973 sur le lieu de l’exécution.

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